Avec Sikle, on collecte les déchets organiques des restaurants à vélo pour les composter ici, pour l’agriculture urbaine. Composter, c’est transformer un déchet en ressource… simple. Mais cela demande du travail: broyage, retournement, criblage, etc. Du coup, double défi:
– travailler de manière efficiente pour ne pas s’épuiser et créer une activité économiquement viable
– travailler en cohérence avec notre vision d’une ville résiliente.
Et comme nos sites de compostage n’ont pas d’accès au réseau électrique, les Low-Tech ou « basses technologies » s’imposent à nous. Les Low-Tech, c’est un pied de nez aux High-Tech, où au lieu de chercher la sophistication et l’efficacité, on recherche la simplicité, l’efficience, l’indépendance aux ressources non renouvelables. Et là, tu penses: vélo ! C’est clair, le vélo est la mascotte du Low-Tech.
C’est pourquoi, par exemple cette semaine, à Bretz’Selle on fabrique et réalise les premiers essais sur le couplage d’un vélo sur un cribleur, pour tamiser le compost en pédalant. Pour le retournement mensuel des 4 tonnes de compost, nous cherchons à développer des techniques plus rapides qu’à la pelle, innovantes et basées sur la technologie vélo. Avis aux cerveaux et mains ingénieuses: contributions bienvenues !
NB: plus qu’une semaine pour contribuer à notre financement participatif !