1,2,3…bénévolat !
Suite aux rencontres régionales des ateliers vélos du Grand Est qui ont eu lieu le week-end du 11 novembre 2017 à Nancy, à ma visite pour la binouze biker et à la venue de Justine à Nancy est née l’envie de faire un échange de volontaires en service civique. La team des volontaires Nancy-Strasbourg, est dans la place, pow,pow,pow ! Justine est donc venue en janvier à Nancy, cette fois c’est à mon tour de (re)mettre les pieds en terre alsacienne. Un des thèmes abordé : la formapédaméca des bénévoles de Bretz’selle.
Première session ? Il y en aura d’autres ? La formation se découpe en 3 sessions: une ce samedi 3 février, une le 17 et une dernière le 22 février. 1,2,3…..bénévolat !
Dur, dur un samedi matin de se lever aussi tôt. Quelle idée j’ai eu de vouloir faire des pancakes et un gâteau aux pommes pour l’auberge espagnole ce midi (cook power!).
On commence tranquillement avec un petit atelier brise-glace pour se connaître. Quel outil dans l’atelier nous correspond ? Un voltmètre, car je suis électrique, une rustine pour Maxime car une rustine c’est simple mais super efficace, une clé allen pour Carmen. Elle ne connaît pas le nom de cet outil mais il est multi tâches comme ce qu’elle aime…original de se décrire à partir d’un outil. Comment est-ce que j’aime apprendre, ce qui m’amène à Bretz’selle…Petite animation qui semble anodine mais qui permet de commencer à tisser des liens, de se mettre à l’aise et aussi de continuer à se réveiller tout doucement.
Premier contact avec une des réparations récurrente qui touche nos chères montures : la crevaison. Démontage d’un pneu avec des démontes pneus de compétition en plastique : incassables, d’après notre cher Sacha, ceux en acier sont dépassés. Technique de l’hélico chambre à air pour faire sécher la colle de dissolution (très drôle mais difficile de le faire durant les permanences, du coup, là c’est l’occasion).
On enchaîne (jeu de mot!) avec les freins. V-brake, cantilever, à mâchoir….beaucoup de vocabulaire mais ça rentre facilement dans ma tête grâce aux visuels. Après la théorie, en avant la pratique ! En binôme, on s’active à réfléchir comment monter les freins. Je ne sais pas ? Pas de problèmes, les visuels sont là, on s’entraide, on réfléchit ensemble.
Pause pédagogique avec un débat mouvant : au sol une croix est matérialisée sur le carrelage, aux extrémités d’un axe sont placés des petits panneaux c’est le cas, ce n’est pas le cas, et sur l’autre axes l’atelier le souhaite, l’atelier ne le souhaite pas… prise de position de chacun.e dans l’espace pour répondre aux affirmations qui sont posées, puis débat sur nos positions. C’est l’occasion de parler de cas concrets auxquels les bénévoles pourraient être confronté.es mais aussi rappels sur la ligne de conduite de l’asso…
Mise en lumière des mystères de la dynamo. Comment est-ce que cette bestiole marche ? Moi qui ne comprends pas grand-chose à l’électricité, j’ai enfin compris ces histoires de circuit !!! Le visuel m’a encore une fois beaucoup aidé à comprendre. Mais cette histoire de cadre qui fait masse, de circuit fermé….incompréhension. Pas de soucis, dans le groupe, on prend le temps de s’expliquer de manières différentes. On explique, on réexplique, d’une manière, d’une autre manière jusqu’à ce que ce soit bon. 8 pannes possible pour la dynamo, sacrée coquine ! Elle n’a pas fini d’en faire voir de toutes les couleurs aux bénévoles. Prochaine session de formation : trouver 7 pannes sur la dynamo (j’en connais qui vont péter un câble, car la dynamo c’est prise de tête X).
Et pour finir en beauté, mise en situation théâtralisée : on se prête au jeu. On joue les rôles. Deux personnes sont désignées pour jouer des saynètes. Personne ne connaît le rôle de l’autre, ce qui rend l’animation encore plus intéressante car la surprise est là. Pour ma part j’ai joué une adhérente ne parlant pas le français et manchote. Surprise au début ma partenaire s’est très bien débrouillée. Ces situations amènent à des questions, comment gérer certaines situations qui pourraient avoir lieu à l’atelier.
Après cette matinée (qui est passée super vite!), partage d’un repas en mode auberge espagnole avant de se jeter dans l’arène pour la perm de l’après-midi. L’immersion dans une permanence juste après la formation est une très bonne chose. Souvent on a peur de ne pas y arriver, on attend, on se dit que l’on a oublié et en fait on peut déjà aider.
Bilan : l’alternance d’activités mécaniques et pédagogiques est un super combo. Je n’ai pas eu l’impression d’être assailli d’info ou que la formation ait été trop longue. On a appris, on s’est amusé et ça c’est chouette ! En peu de temps, une cohésion de groupe est née. Je quitte BZ avec émotion, j’avais l’impression de faire partie de ce nouveau petit groupe de bénévoles. Il y a de la cohésion et de l’envie, c’est de bon augure pour la suite. Je suis un peu triste de ne pas assister aux prochaines sessions mais très contente de pouvoir raconter à mes compères de Dynamo ce que j’ai vu et appris.
P.S : Je ne l’ai pas écrit mais nous avons bien sûr eu des pauses entre les différentes activités, des pauses même bien gourmandes : un beignet par-là, un bretzel par ci….trop bons !