Interview en direct du stage soudage

Comment as tu découvert l’existence des stage « soudage » ?
Il y a deux ans fraîchement installé à Strasbourg j’ai lu un papier affiché sur la vitrine de l’atelier. Intrigué par sa thématique et ses couleurs, j’ai creusé l’info sur le site.
Qu’est ce qui t’a motivé à t’inscrire ?
Cela fait au moins 15 ans que je me dis qu’une remorque pour mon vélo serait une bonne chose mais en acheter une ne m’a jamais semblé pertinent. Ce qui a été du coup décisif pour moi, c’est qu’en plus d’accéder à la remorque de mes rêves, j’allais apprendre les bases du soudage. Le deux en un est très motivant.
Pourquoi le soudage ?
Pour travailler un matériau dans une perspective DIY, le minimum c’est de pouvoir assembler des pièces. Le métal, c’est l’univers que je connais le moins. Alors d’un point de vu du parcours personnel, c’était l’heure pour moi de démystifier la technique de la soudure.
Que vas tu faire de la remorque ?
Je vais essentiellement l’utiliser en ville sur des trajets utilitaires, par exemple pour aller à la déchetterie, faire mes courses… Pour des transports de marchandises en solo, je n’utiliserai la voiture que dans un rayon supérieur à 30 km.
Qu’est ce que tu as préféré pendant le stage ?
La transmission de savoir faire, l’ambiance, le partage.
Un mot sur l’association Bretz’Selle ?
C’est le genre d’association, organisme, qui me rend cette ville agréable. Elle rend service tout en développant de l’autonomie citoyenne. On est dans un rapport plus juste avec le matériel; le « tout est marchandise » recule au profit de quelque chose de plus humain. C’est ce qui fait son intérêt, mais aussi sa fragilité…  ou du moins la caractère sensible de son activité. Côtoyer l’atelier, être membre de l’asso, cela demande autre chose que d’être un consommateur. Il faut s’organiser de façon à pouvoir patienter… improviser, s’adapter si besoin… J’ai commencé à comprendre la disposition d’esprit nécessaire qu’après plusieurs séances et tentatives…
Bravo et bonne continuation à vous… à nous…
MERCI Vincent !